Le marché de l’avion privé est en pleine mutation à l’heure actuelle.
Pour mieux comprendre le contexte de l’aviation d’affaires aujourd’hui, il est nécessaire de revenir quelques années en arrière.

Le marché de l’aviation d’affaires décolle au début des années 90 avec une croissance de 11% la première année (source Les Echos) avec une tendance très nette à l’achat de jet privé.

Cette hausse de la demande fut bien sûr une aubaine pour les constructeurs d’avions. Le temps commence alors à constituer une sérieuse mesure de richesse.
Mais cela, c’était avant…

10 ans après, cette mouvance connaît progressivement une inflexion au débaut des années 2000.
Exemple de cette baisse des ventes : 870 jets privés flambant neufs ont été vendus en 2009, 763 en 2010, 681 en 2011… (source Le Parisien)
La raison en est simple : un changement de mentalité a eu lieu. Plus que jamais, l’optimisation du temps et du budget représente le critère de recherche principal.
L’avion privé est ainsi toujours prisé en 2013, notamment pour sa rapidité et mobilité offertes. Il est cependant consommé d’une manière différente : l’achat d’un jet ne réprésente plus la tendance majoritaire.
La mode est à la location.

Cette évolution est en fait assez logique : pourquoi s’embêter à acheter un avion privé si l’on ne l’utilise pas régulièrement ? Sauf si l’on est très riche, la location revêt plusieurs avantages notables : bien plus souple, sans engagement et moins cher !

Plutôt que de se payer leur propre jet privé, les hommes d’affaires préfèrent mutualiser les heures de vol. Ceci fait bien entendu pas plaisir aux constructeurs mais c’est le jeu, ma pauvre Lucette.
Regardez autour de vous : les mentalités changent, cela atteint aussi la sphère du luxe. Le covoiturage aujourd’hui est à la mode et remplace l’auto-stop d’antan.
Vous augmentez un brin le niveau de standing et vous voilà propulsé à l’ère du cojetage !

Non, non, vous ne rêvez pas. Le cojetage, ou partage de jet privé, connaît un décollage certain. Le marché n’est certes pas encore mûr mais nous en reparlerons dans 10 ans…

Bien que l’industrie du luxe ne soit jamais touchée par la crise économique, les riches vivent tout de même avec leur temps : après tout, si on partage son trajet en voiture, on peut bien partager son vol en jet privé non ?

L’avion privé est vraiment un outil de travail productif et rentable (source Wikipédia). Les entreprises l’ont bien compris : avec un jet privé, vous allez à l’essentiel. Un vol privé est toujours direct.
Il a été évalué que la productivité des dirigeants pouvait être multipliée par 6, et celle des collaborateurs de l’entreprise par 4 lorsque les déplacements sont effectués en avion d’affaires.
Prouvé scientifiquement, le jet privé diminue le stress lié au contre-temps.
Grâce au confort psychologique associé aux voyages en avion d’affaires, un passager décuple sa performance et augmente ses chances de réussite pour atteindre ses objectifs professionnels.

L’offre est littéralement en train d’exploser, vous avez par exemple le phénomène du taxi jet à un prix ultra-compétitif. Le tarfi de l’heure de vol n’est pas plus cher que celui d’une place en business sur une compagnie aérienne classique !
Il est donc temps désormais de tordre le cou aux vieilles croyances populaires.

Dirigeant d’entreprise, vous préférez que votre employé perde du temps et ne soit pas performant ou qu’il en gagne et soit productif ? La balle est dans votre camp…

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